Effondrement de balcons : vigilance et prévention sont de mise

Ce sont des lieux de détente pour prendre l’air, profiter du soleil, partager des moments entre amis ou tout simplement regarder l’agitation d’une rue ou admirer un panorama. Les balcons sont une ouverture sur la vie quotidienne mais sont aussi depuis quelques années des lieux à hauts risques voire mortifères.  On dénombre plus de 15 millions de balcons en France et plus d’une quarantaine d’effondrement depuis les  10 dernières années[1].  Comment expliquer ces incidents sur des constructions souvent récentes : Usure ? Défaut de conception, de réalisation ou de protection? L’AQC (Agence Qualité Construction) vient de publier un rapport[2] sur le sujet. Elle nous livre son analyse sur les risques de pathologies qui peuvent exister sur ces structures notamment en fonction des matériaux utilisés et met en exergue les mesures préventives à mettre en place pour éviter au maximum les sinistres.

1er constat : des pathologies multiples en fonction des matériaux de construction

Le rapport AQC, basé sur des retours d’expertise et une veille médiatique, détaille les pathologies relevées selon les matériaux constructifs des balcons : béton, bois, métal ou encore pierre.

Une grande majorité des sinistres concerne des balcons en béton. Les pathologies recensées sont liées aux fissures, aux infiltrations et aux défauts d’étanchéité qui viennent fragiliser la structure. Le ferraillage à la construction (section insuffisante, mauvais positionnement ou défaut d’ancrage) est également source de désordres.

Pour les balcons en bois, les dommages vont principalement résulter d’attaques fongiques qui provoquent des fissures et des déformations. L’absence de protection adéquate est souvent à l’origine de la prolifération de parasites. Pour les balcons métalliques, la pathologie la plus vraisemblable est la corrosion ou encore des défauts de contreventement des structures. Enfin, pour les balcons en pierre, ce sont principalement des infiltrations dues à un défaut de protection à l’eau qui ont été à l’origine des incidents rapportés.

Le rapport note également des risques de chutes liés aux défauts de réalisation, de maintenance ou de protection adéquate des garde-corps.

2ème constat : la prévention est possible

L’examen des causes de l’ensemble des pathologies recensées, qu’elles soient liées aux défauts de protection face aux attaques fongiques, des problèmes de fissures, d’étanchéité ou d’infiltrations d’eau, aboutissent au même constat : une meilleure surveillance des ouvrages avec des missions d’entretien minimales sur les balcons peuvent permettre de prévenir tout risque d’effondrement. Propriétaires, bailleurs et gestionnaires de patrimoine peuvent facilement mettre ces mesures en place. 

Un diagnostic préalable de l’état des balcons pourra permettre de déterminer les opérations d’entretien ou de réparations éventuelles qui sont à envisager pour assurer la sécurité des occupants des immeubles.

Quardina a  diagnostiqué plus de 10 000 balcons depuis 2019 et intervient pour le compte de nombreux bailleurs sociaux partout en France. Contactez-nous pour en savoir plus et vous éviter tout risque inutile.


[1] Source : Article BFMTV.com

[2] Balcons : Points de vigilance, Novembre 2019


Quelques chiffres du rapport de l’AQC

192

nombre de dossiers ayant servi pour l’analyse des désordres liés aux balcons.

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219

nombre de cas portant sur des balcons en béton (sources : rapports d’expertise et veille médiatique confondus).

17

nombre de cas portant sur des balcons en bois (sources : rapports d’expertise et veille médiatique confondus).

13

nombre de cas portant sur des balcons en pierre (sources : rapports d’expertise et veille médiatique confondus).

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1

nombre de cas portant sur des balcons métalliques (sources : rapports d’expertise et veille médiatique confondus).

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5,1 ans

moyenne d’apparition des désordres..

28 000 euros

coût moyen de reprise des pathologies (attention le montant varie fortement en fonction des types de pathologie).

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